BIOGRAPHIES - Emmanuelle Huynh - Plateforme Mua

BIOGRAPHIES


Matthieu Doze

Matthieu Doze étudie la danse auprès de Joëlle Faure à Marseille, au Merce Cunningham Studio à New York, puis au sein de la deuxième cellule d’insertion professionnelle de la compagnie Bagouet à Montpellier. Il sera interprète à la création de necesito et so schnell les deux dernières pièces de Dominique Bagouet, ainsi que dans des reprises du Saut de l’ange, Les petites pièces de Berlin, Meublé sommairement, puis enfin dans ONE STORY, as in falling la pièce que Trisha Brown viendra réaliser avec les danseurs de la compagnie bagouet en 1992. Toujours d’abord interprète, il fait route ensuite ou encore avec Daniel Larrieu, Olivia Grandville, Alain Buffard, le Quatuor Albrecht Knust, Loïc Touzé, Christian Rizzo, Emmanuelle Huynh, Fanny de Chaillé, Claudia Triozzi... Depuis 1995, attentif aux rencontres, il coopère aussi bien avec des plasticiens, des cinéastes, des metteurs en scène, des musiciens, des photographes... Depuis sous eXposé, performance pour un danseur, deux assistants, et trois projecteurs super8 présenté à Tours dans la cave d’un café en 1996, son travail cherche à projeter le corps, ses mouvements, ses gestes, dans des espaces singuliers toujours soucieux d’ici et de maintenant, de poétique et de politique, à travers des performances, des installations, des films, des partitions sonores... En 2009, il est assistant et performer pour The host and the cloud live et film de Pierre Huyghe. En 2010, il est lauréat de la Villa Kujoyama à Kyôto. En 2011, il présente Je ne suis pas une acquisition récente à Paris (FRAC-Ile de France). En 2012, il accompagne comme assistant le projet I am what I am de Magali Caillet. En 2013, il rejoint la Cie RAMa comme assistant, dramaturge et sonographe pour En amour il faut toujours un perdant, puis Un goût exquis qui sera créée en 2014. Tozai !... est sa quatrième partition sonore pour le travail d’Emmanuelle Huynh, après Le grand dehors (2007), Shinbai, le vol de l’âme (2009), et Spiel (2012).

Nuno Bizarro

Nuno Bizarro naît à Lisbonne, puis vit en Angola avant de revenir au Portugal où il reçoit une formation de danse au Ballet Gulbenkian avec Carlos Caldas. Dans les années 90, il fonde Real et Lab avec Joâo Fiadero et Luciana Fina, un espace de création et de production pluridisciplinaire. Il poursuit sa formation avec Dieter Heitkamp, Mark Tompkins, Lance Gries, Simone Forti … avec lesquels il pratique l’improvisation. Depuis 1999, il travaille en France et en Belgique. En 2005, il chorégraphie revolver avec Isabelle Schad et crée Heroes avec Emmanuelle Huynh. Il poursuit une formation Feldenkrais à Paris. Il travaille régulièrement avec le Musée dela Danse et avec Emmanuelle Huynh.

Jocelyn Cottencin

Après une double formation en art et architecture, Jocelyn Cottencin s’intéresse à différents domaines des arts dit appliqués - notamment le design, l’architecture, le graphisme. Artiste et graphiste, il traite particulièrement des codes et des langages, des questions d’émission et de réception des images, et plus encore de la capacité d’un projet et d’un travail à ne pas circonscrire un territoire mais à circuler entre différents points. Depuis une quinzaine d’années, son travail s’est développé d’une part sur le déploiement du studio Lieux Communs, plate-forme de création graphique, typographique et éditoriale, et d’autre part sur la mise en œuvre de projets dans les champs des arts visuels et de collaboration avec d’autres artistes notamment des chorégraphes. Considérant la typographie comme un matériau graphique et plastique, Jocelyn Cottencin l’expérimente à travers différentes formes : la performance, l’intervention dans l’espace public, l’installation, le dessin, le livre et l’espace scénique comme dans Vocabulario en 2007 réalisé avec Tiago Guedes et I Can’t Believe The News Today, réalisé à Pau en 2009. Il a collaboré durant une quinzaine d’année avec le chorégraphe Loïc Touzé et a conçu les dispositifs scéniques de plusieurs pièces dont LOVE (2003), 9 (2007), La Chance (2009) et récemment Gomme (2011) et Ô MONTAGNE (2012).En 2009, il travaille avec la chorégraphe Emmanuelle Huynh pour la création de la pièce Cribles. En 2010, il prend part au projet J’ai tout donné d’Alain Michard pour le Centre Culturel Colombier et y réalise le Centre de documentation, installation mêlant architecture et mobilier. En 2005, il a répondu à l’invitation de La Criée – Centre d’art contemporain, et a développé pendant deux ans entre Bilbao, San Sebastian, Glasgow, Porto, Lisbonne et Rennes, le projet Just a walk (2008). Cette même année, il est invité en résidence par Taigh Chearsabhagh Museum and Arts Centre et le Tramway Art Center (Glasgow)