BIOGRAPHIES - Emmanuelle Huynh - Plateforme Mua

BIOGRAPHIES

Gilles Amalvi

Gilles Amalvi est écrivain, critique de danse et créateur sonore. Il a publié Une fable humaine et AïE! BOUM aux éditions Le Quartanier. Depuis Radio-Epiméthée, version scénique et radiophonique de Une fable humaine, il se consacre à l'exploration de l'écrit par le matériau sonore. Il a réalisé les lectures sonores de AïE! BOUM, Orphée Robot de Combat, ou encore des Poèmes de Clint Eastwood en collaboration avec le groupe One Lick Less.

Parallèlement, il a été écrivain associé au Musée de la Danse, et il écrit pour le festival d'Automne, le CND, ainsi que pour les chorégraphes Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh, Latifa Laâbissi, Anne Teresa de Keersmaeker… En tant que dramaturge ou créateur sonore,  il collabore avec différents chorégraphes ou metteurs en scène come Pol Pi (Alexandre, Là) et Antoine Cegara (Hantologie, Cantique Quantique).

Katerina Andreou

Katerina Andreou pratique la danse, la chorégraphie et la musique. Après des études en droit à l'Université d’Athènes, elle intègre l'Ecole Supérieure de Danse d'Athènes. En 2011, elle rejoint ESSAIS, master de création chorégraphique au CNDC de Angers (direction Emmanuelle Huynh). Elle a participé au projet TRANSFABRIK, dirigé par Yvane Chapuis et Franz Anton Cramer, concernant les politiques de programmations du spectacle vivant en France et en Allemagne. En 2015, elle reçoit la bourse Danceweb. Elle a collaboré par ailleurs avec les artistes DD DorvillierEmmanuelle Huynh,  Lenio Kaklea, Ana Rita Teodoro, Jocelyn Cottencin, Bryan Campbell, Anne Lise Le Gac et Dinis Machado. Elle a été lauréate du prix chorégraphique PRIX JARDIN D’ EUROPE 2016 du festival ImpulsTanz à Vienne pour son solo A kind of fierce et elle a été selectionnée parmis les AEROWAVES TWENTY19 ARTISTS pour son solo BSTRD. Elle fait partie du réseau international DNA- Departures and Arrivals en tant que Panorama Artist.

Katerina Andreou sur Vimeo

Fabrice Arnaud-Cémon

Formé aux conservatoires de Limoges, Aubervilliers-La Courneuve et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Fabrice Arnaud-Crémon a été notamment l’élève de Michel Arrignon et d’Alain Damiens. Impliqué dans de nombreux projets musicaux ou interdisciplinaires, tant dans le domaine de la musique classique que dans la création contemporaine, il est par ailleurs musicien associé et conseiller artistique auprès d’Athénor - Centre National de Création Musicale. Il a collaboré avec de nombreux compositeurs, comme Christophe Havard, Arturo Gervasoni, Philippe Boivin, Sylvain Kassap, Jérôme Joy, John Eacott, Keith Rowe, Phill Niblock, Christian Wolff, Karl Naegelen, Richard Dubelski, François Rossé et bien d’autres. Titulaire du Certificat d’Aptitude aux fonctions de professeur, il enseigne au conservatoire de Saint-Nazaire.

Nuno Bizarro

Né à Lisbonne (1964), Nuno Bizarro initie sa formation au Ballet Gulbenkian. Dans les années 90 il rencontre João Fiadeiro et Luciana Fina avec lesquels il fonde Re.al et Lab., un lieu de création et présentation pluridisciplinaire. Il est également interprète auprès de Vera Mantero, Francisco Camacho et Clara Andermatt.

Il poursuit sa formation auprés de Dieter Heitkamp, Howard Sonenklar, Mark Tompkins, Lisa Nelson, Lance Gries, Simone Forti et Steve Paxton avec lesquels il privilégie la pratique de techniques contemporaines, de l’improvisation et de différentes méthodes somatiques. Depuis 1999, il travaille avec Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh, Meg Stuart, Jennifer Lacey, Christine de Smedt, Xavier Le Roy, Mathilde Monnier, Rachid Ouramdane, Fabrice Lambert, Isabelle Schad, Rémy Héritier, Anne Collod et Deborah Hay. Plus récemment il est interprète dans les pièces de Boris Charmatz Levée des Conflits et Enfant, de Emmanuelle Huynh Cribles, Augures et Formation, de DD Dorvillier Danza Permanente. Il intervient régulièrement dans les formations du CNDC d’Angers, Essais et FAC.  Il est également enseignant et praticien certifié de la Méthode Feldenkrais®.

Jocelyn Cottencin

En privilégiant l’instabilité et l’indéfini, en mêlant architecture et danse, installation et performance, graphisme et arts plastiques, Jocelyn Cottencin cherche, à faire frictionner entre elles les images, assez en tout cas pour qu’elles cessent de fonctionner comme des signes trop clairs et trop sûrs d’eux-mêmes. Ainsi, à les regarder longtemps (car Jocelyn Cottencin croit aussi beaucoup aux vertus de la durée) on pourra peut-être, grâce à ces images qui s’hybrident à loisir, se sentir connecter autrement, autrement et mieux, c’est-à-dire plus organiquement, à l’environnement.

Jocelyn Cottencin a réalisé dernièrement un projet de performance pour 12 danseurs, Monumental, montré au centre Pompidou, au MAC-VAL et dans le cadre du Festival Newsettings programme de la Fondation d’Entreprise Hermès. 

Il collabore depuis 2009 avec la chorégraphe Emmanuelle Huynh et a conçu en 2016 avec elle l’installation et la performance A taxi driver, an architect and the Highline. Il a conçu une installation lumineuse pérenne pour le Voyage à Nantes qui est actuellement présenté sur le toît de l’École Nationale Supérieure d’Architecture depuis 2015.   

Jocelyn Cottencin intervient dans différentes écoles françaises et étrangères, il enseigne depuis 2005 à l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne (EESAB). 

Jocelyn Cottencin avec le designer Erwan Mevel et le plasticien Nicolas Floc’h initie un programme de recherche pour l'EESAB. 
B.O.A.T. ® est un navire de recherche artistique et pédagogique pensé comme un atelier mobile, une plateforme de travail, une annexe de l’EESAB, allant à la rencontre d’autres territoires, d’autres cultures, d’autres disciplines.

Site de Jocelyn Cottencin

Matthieu Doze

Matthieu Doze étudie la danse auprès de Joëlle Faure à Marseille, au Merce Cunningham Studio à New York, puis au sein de la deuxième cellule d’insertion professionnelle de la compagnie Bagouet à Montpellier. Il sera interprète à la création de necesito et so schnell les deux dernières pièces de Dominique Bagouet, ainsi que dans des reprises du Saut de l’ange, Les petites pièces de Berlin, Meublé sommairement, puis enfin dans ONE STORY, as in falling la pièce que Trisha Brown viendra réaliser avec les danseurs de la compagnie bagouet en 1992. Toujours d’abord interprète, il fait route ensuite ou encore avec Daniel Larrieu, Olivia Grandville, Alain Buffard, le Quatuor Albrecht Knust, Loïc Touzé, Christian Rizzo, Emmanuelle Huynh, Fanny de Chaillé, Claudia Triozzi, Fabrice Ramalingom...

Attentif aux rencontres, il coopère aussi bien avec des plasticiens, des cinéastes, des metteurs en scène, des musiciens, des photographes...

Depuis sous eXposé, performance pour un danseur, deux assistants, et trois projecteurs super8 présenté à Tours dans la cave d’un café en 1996, son travail cherche à projeter le corps, ses mouvements, ses gestes, dans des espaces singuliers toujours soucieux d’ici et de maintenant, de poétique et de politique, à travers des performances, des installations, des films, des partitions sonores, des enseignements...

Il signe ainsi les paysages sonores de plusieurs pièces d’Emmanuelle Huynh  Le grand dehors (2007), Shinbai, le vol de l’âme (2009), Spiel (2012), Tözai!... (2014) et Formation (2017).

Yves Godin

Créateur lumière, Yves Godin collabore au début des années 1990 aux projets de nombreux chorégraphes (Hervé Robbe, Georges Appaix, Fattoumi & Lamoureux), abordant ainsi un vaste champ d'expérimentations esthétiques. Il travaille ensuite avec plusieurs musiciens, artistes visuels et chorégraphes (notamment Kasper Toeplitz, Rachid Ouramdane, Julie Nioche, Emmanuelle Huynh, Boris Charmatz, Claude Wampler, Maria Donata d'Urso, Jennifer Lacey & Nadia Lauro, Alain Buffard, Pierre Droulers, Vincent Dupont, Thierry Balasse , Michel Schweitzer Latifa Laabissi , Benoit Lachambre). Sa démarche porte sur l'idée d'une lumière non dépendante de la danse, de la musique ou du texte mais qui puisse entrer en résonance avec les autres composantes de l'acte scénique, en travaillant autour de deux axes principaux : la perception de l'espace et du temps, et le tissage de liens en réseaux, plus ou moins anachroniques avec les autres natures en présence (corps, sons, pensée, temps).

Aujourd'hui dans les champs de la danse , de la performance du théatre et de la musique , il collabore principalement avec Vincent Dupont , Boris Charmatz , Olivia Grandville , Thierry Balasse et Pascal Rambert.

Parallèlement, Yves Godin créé les installations et /ou des évènements sur et autour de la lumière :

  • « Extension du domaine de la rétine » - Montpellier 2012
  • « Dans un mélange de ciel émaillé bleu profond et d'étoiles bordées d'or » - Pau 2015
  • Installation à la Tate modern à Londres pour « if tate modern was musée de la danse » - Londres 2015
  • dispositif lumineux de l'exposition « Legend » du Domaine de Chamarande 2008
  • dispositif lumineux de l'ouverture du LiFE avec « Life light » - St Nazaire 2008
  • dispositif lumineux du happening étrangler le temps (préfiguration du Musée de la danse, Le Garage-Rennes) avec l'installation « Fiat Lux pour un garage Volkswagen » - Rennes 2009
  • Expo zéro du Musée de la danse au LiFE - St Nazaire 2009
  • Installation « jardin des Leds » Potager du roi - Versailles 2011

Depuis 2008 avec « Point d'orgue », dispositif lumineux évolutif, il invite des performeurs à investir ses installations.

Christophe Havard 

Musicien et compositeur (électroacoustique et instrumental) vivant à Saint-Nazaire, Christophe Havard, dans ses créations, porte son attention à l’espace sonore et à la qualité du timbre. Entre narration et abstraction et sans frontières stylistiques, ses œuvres dessinent très souvent des paysages explorés. Pour lui, le contact du son sur le corps est fondamental, que ce soit dans une démarche sensuelle et délicate ou massive, voire brutale.  

Il commence sa carrière comme saxophoniste de jazz (nombreux projets en France et à l’étranger) et se dirige progressivement vers l’improvisation et l’expérimentation sonore. Depuis une quinzaine d’années il réalise des installations sonores et des pièces électroacoustiques et radiophoniques. Il est invité à des résidences en lien avec l’environnement sonore, joue dans des groupes qui mettent en jeu l'improvisation, l'expérimentation et la prise de son et travaille pour le théâtre, le cinéma documentaire et la danse. Il participe aux activités de différentes associations et met en place des ateliers pédagogiques.

www.christophe-havard.net

Catherine Legrand

Danseuse, interprète, enseignante. En 1982, elle rencontre Dominique Bagouet, rejoint sa compagnie et y danse jusqu’en 1993. Depuis lors, elle transmet régulièrement le répertoire de Dominique Bagouet dans le mouvement de l’association les Carnets Bagouet à différentes compagnies, et dans le cadre des écoles de danse. Entre 1993 et aujourd’hui, elle est interprète pour Michel Kelemenis, Olivia Grandville et Xavier Marchand, Hervé Robbe, Alain Michard, Boris Charmatz, Sylvie Giron, Laurent Pichaud, Deborah Hay, Loic Touzé, Emmanuelle Huynh, Dominique Jégou, Katja Fleig, Ashley Chen. En 2012, en collaboration avec Anne- Karine Lescop et Le Triangle de Rennes, elle recrée la pièce Jours Etranges de Dominique Bagouet, pour un groupe de danseurs adolescents. Deux autres versions pour adolescents verront le jour en 2019 (commande de Dominique Boivin), et 2020 ( commande du CNNO Maud Le Pladec). En 2016 elle crée une nouvelle version de Jours étranges, exclusivement féminine, dont la première a été donnée au Triangle de Rennes dans le cadre du festival Mettre en scène.

Elle prend part au nouveau mouvement du collectif Rennais de danseurs et chorégraphes, Réservoir Danse.

De 2017 à aujourd’hui, elle danse A New Landscape d’Hervé Robbe (2017), Engelsam en jeu de Katja Fleig (2018), Distances de Ashley Chen (2021), Sollicitudes de Hervé Robbe (2021). Elle crée le duo Un Tracé en compagnie de Brigitte Chataignier (2018) ; elle monte la production de So Schnell de Dominique Bagouet, recréation 2020( Montpellier Danse en tournée jusque 2024 ; elle participe à l’événement du centenaire de Merce Cunningham à Londres (2019) ; elle développe Suite pour Tango, un projet pour 24 interprètes, en collaboration avec Olivier Ferec, d’après le film d’animation Tango de Zbigniew Rybczynski (2018/2019) ; Elle assiste Emmanuelle Huynh à la création de Kraanerg (2022). Elle initie et diffusé un atelier d’interprétation à l’occasion des 30ans des Carnets Bagouet (Nantes/Lyon/Montpellier/Rennes) (2022/2023). Elle remonte Jours étranges de Bagouet sur une commande du CN D (2023) , puis dans le cadre répertoire en amateurs/Nantes/2023 et pour la formation Colline/Istres/2023

Pierre-Yves Macé

La musique de Pierre-Yves Macé brasse plusieurs écritures (composition instrumentale et vocale, création électroacoustique, art sonore) avec une prédilection marquée pour la pluridisciplinarité. Après des études musicales et littéraires, il sort son premier disque Faux-Jumeaux en 2002 sur Tzadik, le label de John Zorn. Suivent plusieurs publications sur les labels Sub Rosa, Orkhêstra et Brocoli. Le son enregistré, le document sonore et l’archive sont au cœur de sa musique, travaillés par  des gestes de recyclage ou de citation. Entamé en 2010, le cycle in-progress Song Recycle pour piano et haut-parleur reprend et transforme une sélection de performances vocales amateur récoltées sur YouTube.

Il collabore avec les artistes Hippolyte Hentgen, les écrivains Mathieu Larnaudie, Philippe Vasset, Pierre Senges, Julien d’Abrigeon, compose la musique  pour les spectacles de Sylvain Creuzevault, Christophe Fiat, Joris Lacoste, Anne Collod, Emmanuelle Huynh, Fabrice Ramalingom. Il collabore régulièrement aux activités du collectif l’Encyclopédie de la parole, pour lequel il co-signe avec le metteur en scène Joris Lacoste la Suite no3 en 2017 et la suite no4 en 2020. En 2013-2014, il compose des virgules radiophoniques pour l’émission “Boudoirs et autres” de Gérard Pesson sur France Musique. Il est compositeur associé au Théâtre Garonne à Toulouse de 2022 à 2024.

Musicographe, il écrit par ailleurs pour les revues Mouvement, Accents, Labyrinthe, La Nouvelle Revue d’esthétique, la base de données Brahms de l’Ircam. Soutenu en 2009 à L’Université de Paris 8, son doctorat de musicologie paraît aux Presses du réel en 2012 sous le titre Musique et document sonore.

Caty Olive 

Caty Olive collabore à des projets chorégraphiques et performatifs de la scène contemporaine et a travaillé notamment : Myriam Gourfink, Claudia Triozzi, Vera Mantero, Cindy Van Acker, Tiago Guedes, David Wampach, Donata d'Urso, Joris Lacoste, Sandrine Anglade, Yoann Bourgeois, Blanca Li, Alexandra Waiersall, Béatrice Massin, et de façon plus privilégiée avec Christian Rizzo et Emmanuelle Huynh.

Elle partage ses activités entre l’architecture, les expositions, les installations visuelles, les spectacles musicaux ou chorégraphiques et les opéras, intervient aussi ponctuellement auprès d’écoles d’arts.

A travers ces différentes activités transversales, elle privilégie les expériences et les rencontres artistiques, mais aussi la diversité des moyens d’expression utilisés, et des technologies artistiquement exploitables. Le fil conducteur tout au long de ses réalisations demeure son intérêt pour l’instabilité et les altérations de la lumière, fil sans cesse tiré, d’une réalisation à une autre, une recherche qui ouvre des univers renouvelés.

Pascal Quéneau

Après une formation d’art dramatique auprès de Blanche Salant au Centre Américain à Paris, Pascal Quéneau travaille au théâtre, au cinéma et à la télévision. Son intérêt prépondérant pour la danse l’a conduit progressivement à collaborer et à danser avec de nombreux·ses chorégraphes parmi lesquels·les : Emmanuelle Huynh, Boris Charmatz, Olivia Grandville, Michel Schweizer, Maguy Marin, Anne Collod, Dominique Brun, Vera Mantero, Nathalie Collantes, Christian Rizzo, Cécile Proust, Lisa Nelson, Simone Forti, Julyen Hamilton, Le Quatuor Knust … Tout en développant un travail pédagogique depuis des années, Pascal Quéneau ne cesse parallèlement de diversifier ses activités et d’accompagner des projets artistiques notamment en tant que collaborateur à l’écriture chorégraphique et à la dramaturgie.

Christian Sebille

Nommé en 2011 à la direction du GMEM, Centre national de création musicale de Marseille, Christian Sebille exerce la double activité de directeur de structure et de compositeur. Il se consacre dès 1983 à la musique électroacoustique qu'il étudie avec Jean Schwartz (Conservatoire de Gennevilliers) et Philippe Prévost (Ircam), puis en 1987 aux musiques mixtes au sein de la Muse en Circuit avec Luc Ferrari. Dès 1993, il fonde à Reims Césaré, qui deviendra en 2006 Centre national de création musicale et dont les choix artistiques sont tournés vers l'ouverture et la rencontre des disciplines artistiques et des styles.

Le catalogue de Christian Sebille compte plus de soixante-dix œuvres vocales, instrumentales et électroacoustiques. Il développe à partir de 1998 une lutherie informatique qui lui permet de s’investir dans le champ de l’improvisation et du temps réel aussi bien en France qu’à l’étranger. (Alex Grillo, Philippe Foch, Matt Bourne, Miquèu Montanaro…). De 2002 à 2013, il réalise un large cycle d'installations musicales - "Les 13 miniatures", où il aborde la notion d'espace et de paysage qui depuis caractérise et signe son geste artistique. Depuis 2009, une série nommée "Les concerts radiophoniques" consiste à déployer sur scène une performance où l'ensemble des ingrédients électro acoustiques (interviews, prises de sons, temps réel, bruitages) s'agrègent à la présence de musiciens pour proposer une création radiophonique en directe. Les dernières, réalisées avec Philippe Foch (percussions), ont mis en miroir les deux sites industriels de Donges (Pays de Loire) et Martigues (Étang de Berre).

Depuis 2019, Christian Sebille, en résidence au CIRVA (Centre International de Recherche Verre et Art) s'attelle au projet "Paysage de Propagations", série de projets qui propose des formes très diverses de présentation telles que l'installation, la performance ou le concert.

Il prépare également une série de pièces électroniques, la première, commandée par le Centre Culturel de Chaillol (Michaël Dian) fera suite au travail avec Emmanuelle Huynh (Embrasser un arbre, embrasser le temps) où la question du partage artistique, du paysage et de l'espace demeure centrale.

Kasper T.Toeplitz

Compositeur, musicien et joueur de basse électrique, Kasper T. Toeplitz a développé son travail dans un no man’s land entre une composition « académique » (orchestres, ensembles, opéra) et électronique (musique sonore). Il a gagné plusieurs prix et distinctions : premier prix pour la composition orchestrale au Festival Besançon, premier prix à la compétition « Opéra autrement / centre Acanthes », Villa Medicis hors les murs (New York), Bourse Léonard de Vinci (San Francisco), Villa Kujoyama (Kyoto), DAAD (Berlin). Il a eu de nombreuses aides à la création du gouvernement français, de la radio, et de structures travaillant la musique expérimentale électronique comme l’IRCAM, GRM, GMEM, CRFMW, EMS… Kasper T. Toeplitz a aussi travaillé avec des musiciens expérimentaux et inclassables comme Zbigniew Karkowski , Tetsuo Furudate, Dror Feiler, Art Zoyd, Eliane Radigue, Phill Niblock, Ulrich Krieger, Stevie Wishart, et d’autres.
Kasper T. Toeplitz dirige son propre ensemble (qui n’a pas de nom) composé de musiciens ayant les mêmes préoccupations musicales caractérisées par la rupture. Il a définitivement intégré l’ordinateur au cœur de son travail comme un outil de pensée et de composition, comme un instrument live, incluant des instruments plus traditionnels si nécessaire, ou travaillant sur le son électronique pur.